Laboratoire des Écoulements Géophysiques et Industriels




Nos tutelles

CNRS

Nos partenaires

Rechercher


Accueil > Actualités > Séminaires > Séminaires 2018

Mardi 18 septembre 2018 à 11h00 en amphi K118

Gaël Richard, LAMA, Université de Savoie Mont Blanc

Titre/Title : Une nouvelle approche pour la modélisation des vagues côtières.

Contact : Julien Chauchat (équipe MEIGE)

Résumé/Abstract :Je présenterai un nouveau modèle moyenné sur la profondeur pour les vagues côtières, de la zone de levée à la zone de swash. L’approche utilisée peut être décrite comme un modèle de simulation des grandes structures de la turbulence, moyenné sur la profondeur, avec une coupure dans la zone inertielle. Une grandeur tensorielle, appelée enstrophie, prend en compte la turbulence d’échelle comparable à la profondeur, y compris son caractère anisotrope, alors que la turbulence de petite échelle est modélisée par une hypothèse de viscosité turbulente. Le modèle obtenu est un modèle 2D, complètement non-linéaire, dont les propriétés dispersives sont équivalentes à celles des équations de Green-Naghdi. L’optimisation de ces propriétés dispersives et la résolution numérique des équations du modèle utilisent les mêmes techniques que celles mises en oeuvre pour les équations de Green-Naghdi. Le schéma numérique utilisé est de type Galerkin discontinu. Le modèle est validé par comparaison avec des résultats expérimentaux dans des conditions expérimentales variées comprenant des cas 1D ou 2D, des ondes solitaires ou des trains de vagues, des topographies non-triviales ainsi que les phénomènes de run-up et run-down. Nous obtenons un très bon accord dans tous les cas, ce qui valide les lois empiriques proposées pour les paramètres du modèle. Le déferlement se caractérise par une augmentation soudaine de l’enstrophie qui, dans les cas faiblement non-linéaires, permet de se passer de critère de déferlement. Dans les autres cas, nous proposons un critère de déferlement basé sur le concept d’enstrophie virtuelle. Par rapport aux modèles moyennés sur la profondeur existants, cette nouvelle approche permet de prendre en compte de nouveaux effets physiques sans augmentation significative du coût numérique.